
Revue immobilière – Semaine se terminant le 24 août 2025
Les rénovations payantes dans un marché encore à l’avantage des vendeurs
Alors que l’été tire à sa fin, le marché immobilier québécois continue de surprendre par sa vigueur. Les chiffres de juillet, les plus récents disponibles, confirment que les vendeurs demeurent largement en position de force, surtout dans la grande région de Montréal.
Un marché montréalais en surchauffe
En juillet, le prix moyen des propriétés à Montréal s’est établi à 658 679 $, en hausse de près de 8,5 % comparativement à juillet 2024. Le nombre de ventes a bondi de 9,7 % pour atteindre 3 731 transactions, ce qui constitue le mois le plus actif depuis 2021. L’offre suit le rythme : 5 148 nouvelles inscriptions ont été enregistrées (+9 %), alors que l’inventaire actif s’établit à environ 17 395 propriétés (+2 %).
Le ratio ventes/nouvelles inscriptions atteint 72 %, ce qui confirme un marché favorable aux vendeurs. Autrement dit, pour chaque 100 propriétés mises en vente, 72 trouvent preneur rapidement.
Une dynamique provinciale tout aussi forte
À l’échelle du Québec, le prix moyen s’élève à 531 100 $, en progression de 9,5 % par rapport à l’an dernier. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions grimpe à 75 %, preuve que l’ensemble du marché provincial demeure tendu et dominé par la demande.
Un contraste avec le marché canadien
À l’échelle nationale, le marché affiche une tendance plus modérée. Le prix moyen au Canada est de 672 784 $, une hausse annuelle de 0,8 %, mais une baisse de 2,7 % par rapport au mois précédent. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions national se situe à 52 %, ce qui traduit un marché plus équilibré que celui du Québec et de Montréal.
Une pression structurelle qui persiste
Au-delà des chiffres récents, il est intéressant de constater qu’à Montréal, les loyers ont bondi de 71 % depuis 2019, alors que les prix de vente des propriétés n’ont progressé que de 58 %. Cette disparité accentue la pression sur les ménages locataires et consolide l’attrait de l’achat comme investissement à long terme, malgré la hausse soutenue des prix.
Qu’est-ce que cela signifie pour les vendeurs et les acheteurs?
Pour les vendeurs, la conclusion est claire : le marché est encore de leur côté. Dans ce contexte, investir dans des rénovations ciblées peut faire toute la différence. Des améliorations bien choisies — cuisine, salle de bain, revêtements de plancher ou encore mise à jour énergétique — permettent non seulement d’attirer plus d’acheteurs, mais aussi de maximiser le prix de vente.
Pour les acheteurs, la situation demeure exigeante. La concurrence est forte et les délais de décision sont serrés. Travailler avec un courtier expérimenté devient essentiel pour dénicher les meilleures opportunités et éviter de surpayer.
Conclusion – Le thème de la semaine : Les rénovations payantes avant la vente
Dans un marché où les propriétés se vendent vite et souvent au-dessus du prix demandé, la préparation de la maison avant la mise en marché est plus stratégique que jamais. Miser sur des rénovations intelligentes et rentables n’est pas seulement un choix esthétique : c’est un investissement qui se traduit en valeur ajoutée au moment de conclure la transaction.