Revue immobilière de la semaine se terminant le 18 mai
Marché immobilier québécois : tendances et perspectives après le 12 mai 2025
Le marché immobilier du Québec traverse une période de transition marquée par la stabilité des taux d’intérêt et une activité transactionnelle soutenue. Depuis le 12 mai 2025, plusieurs analyses publiées dans les médias spécialisés et par les organismes du secteur confirment que la pause de la Banque du Canada sur son taux directeur continue d’influencer le comportement des acheteurs et des vendeurs, tout en maintenant une pression sur les prix dans les principaux centres urbains.
Stabilité des taux d’intérêt : un contexte d’attente active
Selon l’APCIQ, le maintien du taux directeur à 2,75 % crée un climat d’attente sur le marché. Les courtiers immobiliers interrogés par Le Journal de Montréal (édition du 14 mai 2025) rapportent une hausse des demandes de préapprobation hypothécaire, signe que de nombreux acheteurs anticipent un éventuel assouplissement monétaire lors de la prochaine annonce de la Banque du Canada prévue début juin. Cette anticipation incite certains vendeurs à mettre rapidement leur propriété sur le marché, espérant profiter d’une demande accrue avant une possible baisse des taux qui pourrait accentuer la concurrence parmi les acheteurs.
Transactions et prix : une activité soutenue malgré la prudence
Dans son analyse du 15 mai 2025, La Presse souligne que le volume des transactions demeure élevé, en particulier dans les segments des maisons unifamiliales et des copropriétés à Montréal, Québec et Laval. Le prix médian des propriétés continue de progresser modestement, avec une hausse de 2,5 % pour les maisons unifamiliales à Montréal par rapport à avril, atteignant 548 000 $. Les experts notent que la rareté de l’inventaire, combinée à la stabilité des taux, limite les possibilités de négociation à la baisse, surtout dans les quartiers familiaux et bien desservis par les transports.
Impact sur les acheteurs et vendeurs
Pour les acheteurs, la situation actuelle exige une préparation minutieuse. Les courtiers recommandent de faire valider leur capacité d’emprunt dès maintenant, car une éventuelle baisse des taux en juin pourrait déclencher une nouvelle vague de surenchères, particulièrement dans les marchés les plus tendus. Du côté des vendeurs, la période est propice à la mise en marché, mais il est conseillé de rester réaliste sur le prix demandé afin d’attirer rapidement des offres sérieuses.
Perspectives pour l’été 2025
Les agences immobilières et les analystes de marché s’accordent sur un point : l’été 2025 s’annonce dynamique, mais potentiellement volatil. Si la Banque du Canada procède à une baisse du taux directeur en juin, on peut s’attendre à une augmentation rapide de la demande, ce qui pourrait accentuer la pression sur les prix, surtout dans les secteurs où l’offre demeure limitée.
Sources
Le Journal de Montréal, « Marché immobilier : les acheteurs en mode attente avant la décision de la Banque du Canada », 14 mai 2025.
La Presse, « Transactions et prix en hausse modérée dans le Grand Montréal », 15 mai 2025.
APCIQ, « Analyse hebdomadaire du marché résidentiel », 17 mai 2025.
Site Centris, « Tendances immobilières au Québec – Mai 2025 », 13 mai 2025.
